Les dix fiches suivantes proposent un portrait détaillé de chacune des phytotechnologies pouvant être utilisées en zone industrielle en fonction des enjeux présents et des atténuations recherchées.
Arbre
Barrière sonore végétalisée
Biorétention
Boisé
Marais filtrant
Mur végétalisé
Pelouse écologique
Phytoremédiation
Toit vert
Zone tampon
Les fiches de boîtes à outils comportent les questions à se poser dès la planification d’un projet de verdissement en contexte industriel ainsi que plusieurs ressources à consulter pour chacune des étapes. On peut y retrouver des guides, des outils, des experts à consulter, des partenariats et des financements possibles.
Ressources - Pour bien s'entourer
Destiné aux propriétaires et promoteurs immobiliers, aux planificateurs du territoire, aux urbanistes et aux aménagistes du milieu municipal, cet outil apporte des réponses concrètes à la question « Comment intégrer la nature dans les zones industrielles ».
Freins et leviers à l’implantation des infrastructures végétalisées
L’étude Freins et leviers à l’implantation des infrastructures végétalisées dans les zones industrielles montréalaises : caractérisation, priorisation et recommandations, qui s’intègre dans le cadre de la démarche Zone industrielle durable (ZID), représente une étape essentielle pour comprendre comment favoriser l’intégration d’infrastructures végétalisées dans l’aménagement des zones industrielles montréalaises.
Réglement'action
Considérant l’ampleur des défis qui se présentent à nous, il est plus urgent que jamais d’intégrer la réalité climatique dans la planification urbaine de même que de passer des projets sporadiques à des actions systémiques afin d’augmenter la portée de nos actions. Cette portée systémique peut être rendue possible, entre autres, par l’évolution de la règlementation municipale.
Stationnement écoresponsable
La démarche Stationnement écoresponsable s’adresse aux propriétaires et gestionnaires de stationnements, aux promoteurs, aux professionnel.le.s de l’aménagement ainsi qu’aux fonctionnaires et élu.e.s municipaux pour une gestion, un aménagement et une réglementation écoresponsable des aires de stationnement.
ILEAU
Depuis 2015, la campagne ILEAU vise à améliorer les milieux de vie et de travail de la population montréalaise, par la mise en place d’interventions locales en environnement et aménagement urbain dans l’est de Montréal.
Ville éponge
L’initiative Ville Éponge vise à encourager et appliquer l’innovation écoresponsable dans les pratiques de gestion des eaux et de verdissement en milieu bâti. La protection et l’intégration d’infrastructures vertes dans nos aménagements permettent d'accentuer la résilience des communautés face aux changements climatiques en diminuant les risques d’inondation et les îlots de chaleur.
L’adaptation aux changements climatiques est un processus par lequel les communautés et les écosystèmes s’ajustent aux changements et effets associés, afin de limiter les conséquences négatives et de profiter des bénéfices potentiels. Pour les milieux humains, l’adaptation permet de se préparer aux nouvelles conditions climatiques. Dans les milieux naturels, les populations végétales et animales s’adapteront également, mais de façon réactive, et subiront davantage d’impacts négatifs à court terme des changements climatiques. L’adaptation concerne tous les niveaux décisionnels (individuel, local, régional, national, international) et exige une approche globale et très intégrée car les enjeux touchent plusieurs secteurs et vont souvent au-delà des limites administratives.
(MDDELCC. (2010). Élaborer un plan d’adaptation aux changements climatiques. Guide destiné au milieu municipal québécois)
Zone située en bordure d'un cours d'eau ou d'un lac, au-dessus de la ligne naturelle des hautes eaux, où, pour des raisons de protection de l'environnement, l'occupation du sol est soumise à des contraintes réglementaires particulières.
(Office québécois de la langue française, 2017)
Bassin à ciel ouvert ou réservoir souterrain qui permet de contenir provisoirement les crues ou les eaux pluviales que le réseau hydraulique n'est pas en mesure d'évacuer, afin d'éviter des inondations ou des déversements non désirés.
(Office québécois de la langue française, 2005)
Diversité des organismes vivants, qui s'apprécie en considérant la diversité des espèces, celle des gènes au sein de chaque espèce, ainsi que l'organisation et la répartition des écosystèmes.
(Commission d'enrichissement de la langue française (France), FranceTerme, 2009)
Désigne l’affinité innée de l’homme pour le vivant et les systèmes naturels. Ce terme est parfois adopté dans le domaine de l’architecture et il fait référence à une conception qui se rapproche ou qui imite les conditions d’un environnement naturel.
(O. WILSON, E., (1984) Biophilia)
Mode de gestion des eaux pluviales consistant à utiliser les sols et les végétaux pour retenir et filtrer les eaux de ruissellement.
(Observatoire de néologie du Québec, 2011)
Terrain garni d'arbres dont l'étendue est relativement plus réduite que celle d'un bois.
(Office québécois de la langue française, 2015)
Situation dans laquelle les émissions de gaz à effet de serre sont compensées par une démarche écoresponsable de réduction des émissions dans l'atmosphère ou par une autre contrepartie pour celles qui n'ont pu être réduites, de manière à parvenir à un bilan nul.
(Office québécois de la langue française, 2022)
Changement observable des variables climatiques mondiales qui est attribuable, de manière directe ou indirecte, aux activités humaines, par l'émission de gaz à effet de serre.
(Office québécois de la langue française, 2019)
Ce terme s'emploie pour qualifier un circuit de distribution. Le circuit court comporte un moins grand nombre de transactions intermédiaires entre le producteur et le consommateur ou utilisateur.
(Thésaurus de l'activité gouvernementale, s.d.)
Ensemble d'actions en faveur de l'environnement permettant de contrebalancer les dommages causés par la réalisation d'un projet qui n'ont pu être évités ou limités. La compensation écologique peut consister en la protection d'espaces naturels, la restauration, la valorisation ou la gestion dans la durée d'habitats naturels.
(Commission d'enrichissement de la langue française (France), FranceTerme, 2010)
Degré de connexion entre les divers milieux naturels présents au sein d’un même paysage tant au niveau de leurs composantes, de leur répartition spatiale que de leurs fonctions écologiques.
(Conseil régional de l’environnement du Centre-du-Québec. (2014). Principe d’élaboration des corridors naturels au Centre- du-Québec)
De manière générale, le corridor désigne toute liaison fonctionnelle entre des écosystèmes ou entre différents habitats d’une espèce (ou d’un groupe d’espèces interdépendantes), permettant sa dispersion et sa migration.
(Bergès, L., Roche, P. et Avon, C. (2010). Corridors écologiques et conservation de la biodiversité, intérêts et limites pour la mise en place de la Trame verte et bleue.)
En matière d'urbanisme, fait d'accroître le nombre des logements, des habitants d'une zone déterminée.
(Conseil international de la langue française, 1972)
Rapport entre le nombre d'espèces dans une communauté et le nombre d'individus dans chaque espèce.
(Parlement européen Plateau du Kirchberg, 1982)
La diversité génétique recouvre la diversité des gènes de tous les organismes vivants. Les gènes (composés d’ADN) permettent la transmission des caractères propres à une espèce. La diversité des gènes reflète la diversité des caractères d’une population (par exemple la couleur des yeux ou la résistance à une maladie). La diversité génétique comprend les caractéristiques des gènes et leur répartition au sein d’une espèce (diversité intra-spécifique) mais aussi entre différentes espèces (diversité inter-spécifique).
(Centre national de recherche scientifique. (s.d.). Quelques définitions supplémentaires.)
Le fait de retirer des surfaces imperméables, notamment l’asphalte, pour implanter des infrastructures naturelles permettant une meilleure gestion des eaux pluviales et une réduction des îlots de chaleur.
Végétal, animal ou microorganisme (virus ou bactérie) introduit hors de son aire de répartition naturelle, et dont l'établissement ou la propagation constitue une menace pour l'environnement, l'économie ou la société.
(Bureau de normalisation du Québec (BNQ), 2019)
Espèce végétale ou animale qui vit dans son aire de répartition naturelle ou de dispersion potentielle.
(Office québécois de la langue française, 2014)
Rôle d'un organisme ou d'un processus écologique au sein d'un écosystème. Ce dernier est perçu comme une structure dynamique dont l'équilibre est assuré par l'accomplissement, en son sein, de diverses tâches, qui sont les fonctions écologiques.
(Office québécois de la langue française, 2016)
Les forêts urbaines sont les arbres, les forêts, les espaces verts et les composantes abiotiques, biotiques et culturelles connexes dans les zones s'étendant du noyau urbain à la périphérie urbaine-rurale.
(traduction de : Tree Canada. (s.d.). Canadian urban forest strategy 2019 - 2024.)
Séparation ou disparition d'habitats naturels imputable aux activités humaines, contrariant les déplacements et les activités des espèces indigènes.
(Observatoire de néologie du Québec (OBNEQ), 2011)
Zone industrielle en milieu urbain laissée à l'abandon en raison du déclin d'une entreprise ou de sa délocalisation, et qui est en attente d'une éventuelle réhabilitation.
(Office québécois de la langue française, 2014)
Des étendues composées d’une végétation principalement composée d’herbes, d’arbustes ou de jeunes arbres. Pour que les friches soient considérées comme naturelles, des critères de caractérisation sont utilisés, tels que les usages précédents, les caractéristiques des sols, le tassement des sols, etc.
(Ville de Montréal. (2015). Schéma d’aménagement et de développement.)
Gaz présent dans l'atmosphère, d'origine naturelle ou anthropique, qui absorbe et renvoie le rayonnement infrarouge en provenance de la surface terrestre.
(Office québécois de la langue française, 2019)
Différentes approches et techniques permettant de réduire les conséquences hydrologiques de l’urbanisation.
(MELCC. (s.d.). Guide de gestion des eaux pluviales)
La méthode vise à atteindre un équilibre biologique avec le moins d’interventions humaines possibles, telles que l’arrosage, le fauchage, la tonte d’herbe et l’usage d’engrais, de pesticides et de désherbant. Par exemple : donner libre cours à la floraison spontanée, choisir des essences locales qui s’adaptent spécifiquement à notre sol et climat, espacer les tontes de gazon pour favoriser une végétation riche, qui attire papillons et oiseaux.
(Ville de Montréal. (2022). Limiter nos interventions dans les espaces verts pour favoriser la biodiversité)
Recouvrement permanent d’une parcelle de terre et de son sol par un matériau artificiel imperméable (étanche) tel que l’asphalte ou le béton.
(Commission européenne. (2012). Lignes directrices concernant les meilleures pratiques pour limiter, atténuer ou compenser l’imperméabilisation des sols)
Il s’agit d’ouvrages techniques bâtis traditionnellement pour gérer le déplacement de l’eau en milieu urbain et périurbain et protéger les bâtiments des dommages causés par l’eau. Les égouts pluviaux, les canalisations, les stations de relèvement, la surélévation des trottoirs mais aussi les routes constituent quelques exemples courants.
(Simard, C., L’Ecuyer-Sauvageau, C., Bissonnette, J.-F. et Dupras, J. (2019). Le rôle des infrastructures naturelles pour la gestion des eaux de ruissellement et des crues dans un contexte d’adaptation aux changements climatiques.)
Définie comme un réseau interconnecté d’espaces verts et bleus qui préservent les valeurs et les fonctions des écosystèmes naturels en fournissant des bénéfices aux populations humaines. Souvent désignée par « infrastructure verte ».
(Maure, F., Rayfield, B., T. Martins, K., Garbe, C., Dupras, J., Auclair, J., Wood, S., Messier, C., Larocque, M. et Gonzalez, A. (2018). Le rôle des infrastructures naturelles dans la prévention des inondations dans la Communauté métropolitaine de Montréal.)
L'inventaire écologique a pour objectifs l'identification, la délimitation, l'inventaire, la classification et la description des écosystèmes terrestres, de même que l'étude des relations entre leurs principales composantes.
(Parc Canada. (1980). Les inventaires écologiques dans les parcs nationaux du Canada : Concept et méthodologie.)
La lutte contre les changements climatiques est une stratégie d'intervention visant à éviter et limiter les perturbations du système climatique causées par les activités humaines. Aussi appelée atténuation, ou mitigation, elle consiste à mettre en œuvre des politiques destinées à réduire les émissions de gaz à effet de serre et favoriser la séquestration de carbone.
(Vivre en Ville. (s.d.). Lutte contre les changements climatiques)
Fait référence à des lieux d’origine naturelle ou anthropique qui se distinguent par la présence d’eau de façon permanente ou temporaire, laquelle peut être diffuse, occuper un lit ou encore saturer le sol et dont l’état est stagnant ou en mouvement. Lorsque l’eau est en mouvement, elle peut s’écouler avec un débit régulier ou intermittent.
(Loi concernant la conservation des milieux humides et hydriques, 2017)
Ensemble des approches et des techniques visant à résoudre des problèmes environnementaux et comprenant nécessairement l'utilisation de plantes vivantes.
(Bureau de normalisation du Québec, 2019)
Piste cyclable munie d'un revêtement lisse, ouverte aux piétons, aux patineurs et aux personnes à mobilité réduite. La piste polyvalente est plus large qu'une piste cyclable (de 0,5 m par voie, au Québec).
(Office québécois de la langue française, 2013)
Un plan de gestion des déplacements (PGD) permet à un employeur d’établir des actions efficaces pour orienter ses employés vers des choix de transport durables. Ces plans visent à poser un diagnostic complet de l’accessibilité aux sites d’emplois et à proposer des solutions alternatives à l’auto-solo pour les déplacements entre le domicile et le travail.
(Communauté métropolitaine de Québec. (s.d.). Plans de gestions des déplacements en entreprise.)
La prairie est une formation végétale composée de plantes herbacées appartenant principalement à la famille des graminées.
(Actu-Environnement, s.d.)
Principe selon lequel les entreprises devraient assumer, par conscience sociale ou nécessité morale, la responsabilité des conséquences que leurs activités entraînent pour la collectivité, en intégrant, de leur propre initiative, des considérations sociales, environnementales et économiques à leurs valeurs, à leur culture, à leurs processus de prise de décisions, à leur stratégie, à leurs activités commerciales et à leurs relations avec leurs parties prenantes.
(Office québécois de la langue française, 2011)
Opération visant à remettre dans un état proche de son état d'origine un écosystème terrestre ou aquatique altéré ou détruit généralement par l'action de l'humain.
(Office québécois de la langue française, 2018)
Aire protégée qui est mise en réserve pour protéger la biodiversité et aussi, éventuellement, des caractéristiques géologiques/ géomorphologiques, où les visites, l’utilisation et les impacts humains sont strictement contrôlés et limités pour garantir la protection des valeurs de conservation. Les aires protégées de cette catégorie peuvent servir d’aires de référence indispensables pour la recherche scientifique et la surveillance continue.
(Dudley, N. (2008). Lignes directrices pour l’application des catégories de gestion aux aires protégées.)
Capacité d'un écosystème, d’un système, d’une communauté ou d’une société à résister et à survivre à des altérations ou à des perturbations affectant sa structure ou son fonctionnement, et à trouver, à terme, un nouvel équilibre.
(Commission d'enrichissement de la langue française (France), FranceTerme, 2009 et Office québécois de la langue française, 2009)
Capacité d'un écosystème, d'un habitat, d'une population ou d'une espèce à retrouver un fonctionnement et un développement normaux après avoir subi une perturbation importante.
(Office québécois de la langue française, 2009)
Biens et services fournis par les écosystèmes (naturels et semi-naturels) et dont bénéficient tous les êtres humains. Ces services incluent les services d’approvisionnement (nourriture, eau, combustible, fibres, etc.), les services de régulation (climat, érosion, maladies, etc.), les services culturels (bénéfices sur les plans récréatifs, esthétiques et spirituels) et les services de support (formation des sols, production primaire, air respirable, etc.).
(Maure, F., Rayfield, B., T. Martins, K., Garbe, C., Dupras, J., Auclair, J., Wood, S., Messier, C., Larocque, M. et Gonzalez, A. (2018). Le rôle des infrastructures naturelles dans la prévention des inondations dans la Communauté métropolitaine de Montréal.)
Selon la définition de l’Union internationale pour la conservation de la nature, les solutions fondées sur la nature (SFN) sont « des actions visant à protéger, gérer de manière durable et restaurer des écosystèmes naturels ou modifiés, pour relever directement les enjeux de société de manière efficace et adaptative tout en assurant le bien-être humain et des avantages pour la biodiversité ».
(Conservation de la nature Canada. (s.d.). Glossaire.)
Le stress thermique est la charge thermique nette [globale] à laquelle un travailleur peut être exposé en raison de l’apport combiné de la chaleur métabolique, de certains facteurs environnementaux (p. ex. température ambiante, humidité, mouvement de l’air et chaleur rayonnante) et des exigences vestimentaires. Un stress thermique léger ou modéré peut provoquer de l’inconfort et affecter le rendement et la sécurité, mais il ne présente aucun danger pour la santé. Par contre, plus le stress thermique approche des limites de la résistance humaine, plus le risque de troubles liés à la chaleur augmente.
(Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail. (2022). Exposition à la chaleur - Effets sur la santé et premiers soins)
Association entre deux ou plusieurs entreprises, qui repose sur le partage de matières, de ressources et de services dans le but d'optimiser leur utilisation.
(Observatoire de néologie du Québec, 2011)
Toit plat ou à faible pente recouvert en tout ou en partie de végétation.
(Office québécois de la langue française, 2019)
Ensemble d'habitats naturels reliés entre eux par des corridors biologiques, destinés à faciliter les déplacements des espèces indigènes et à préserver la biodiversité. Pour la CMM, la Trame verte et bleue est un réseau structuré de milieux naturels aménagés à des fins récréotouristiques dans une perspective intégrée et globale, grâce à la réalisation d’initiatives locales à l’échelle du Grand Montréal.
(Observatoire de néologie du Québec, 2011 et Communauté métropolitaine de Montréal. (s.d.). Trame verte et bleue.)
L'importance écologique d'une aire est déterminée par la diversité et la qualité des écosystèmes, des communautés et des espèces qui la compose. Cela peut inclure des éléments rares (p. ex., l'habitat des alvars), en danger (p. ex., le caribou des bois), représentatifs (p. ex, des milieux humides de haute qualité) ou importants pour les fonctions de l'écosystème (p. ex., les corridors).
(Conservation de la nature Canada. (s.d.). Glossaire.)
Le verdissement est une opération visant à augmenter la quantité de végétaux présents dans un espace donné, motivée par des objectifs environnementaux (lutte contre les îlots de chaleur urbains, qualité de l'eau, qualité de l'air, etc.) et d’amélioration de la qualité de vie. Les principes qui le sous-tendent s’inscrivent dans une perspective issue des sciences naturelles et humaines, s’intéressant aux problèmes environnementaux en lien avec le milieu urbain. Le verdissement se distingue de la végétalisation, qui désigne principalement la plantation de végétaux sur les berges d’un cours d’eau, et de la foresterie urbaine, dédiée à l’entretien et la gestion de la forêt urbaine.
(Vivre en Ville. (s.d.). Verdissement).
Une aire ayant une taille suffisante, un couvert naturel adéquat et une qualité acceptable pour servir d’habitat source pour plusieurs espèces caractéristiques d’une région ou pour certaines espèces focales. Ces milieux naturels contribuent à assurer le maintien de populations d’espèces et abritent des écosystèmes suffisamment grands pour maintenir un régime de perturbations naturelles.
(Conseil régional de l’environnement du Centre-du-Québec. (2014). Principe d’élaboration des corridors naturels au Centre- du-Québec)
Zone contiguë à un site à protéger.
(Conseil international de la langue française, 1978)
Ensemble des relations et des interactions que les organismes entretiennent avec leur milieu de vie.
(Office québécois de la langue française, 2011)
Zone d’activité économique gérée de manière proactive notamment par l’association des entreprises en présence, interagissant positivement avec son voisinage, et dans laquelle les mesures d’aménagement et d’urbanisme durable, de gestion environnementale et d’écologie industrielle concourent à optimiser l’utilisation de l’espace, de la matière et de l’énergie, à soutenir la performance et le dynamisme économique, tant des entreprises que de la communauté d’accueil et diminuer les charges environnementales locales.
(Blais, P. et Fontaine, N. (2012). Les écoparcs industriels.)
Fait référence aux différents aspects de la nature, tels que les arbres, les herbacées, les arbustes, les petites étendues d’eau, etc. Lorsqu’un volume suffisant d’éléments naturels sont rassemblés, on peut alors parler de milieux naturels, où les cycles naturels permettent la régénération du milieu.
Énergie renouvelée ou régénérée naturellement, dont la quantité disponible est très importante par rapport aux besoins de l'humanité. Par exemple, le vent, le soleil, etc.
(Office québécois de la langue française, 2009)
Une caractérisation écologique est une étude permettant de déterminer et situer les principaux éléments composant un milieu naturel. Les données obtenues et les observations faites pourraient mener jusqu’à attribuer une valeur écologique à la propriété.
(Réseau de milieux naturels protégés. (2020). Caractérisation écologique d’une propriété : Collecte d’information et détermination de la valeur écologique.)
Combinaison de deux processus naturels de déplacement d'eau vers l'atmosphère, soit l'évaporation de l'eau de la surface terrestre et la transpiration de la végétation.
(Office québécois de la langue française, 2019)
Zone urbaine où l'on enregistre une température ambiante plus élevée que dans les zones environnantes.
(Office québécois de la langue française, 2019)
Lieu ou espace qui contribuent à rafraîchir l’air ambiant ou qui assure une protection contre les rayons solaires. Ces lieux peuvent prendre diverses formes telles des parcs, des jardins, des abris, des structures vertes (toits et murs végétalisés), ou encore être des alignements d’arbres en rue procurant des zones ombragées. Ils peuvent également être des espaces avec des bassins d’eau, des fontaines, des piscines, des brumisateurs, etc.Ils sont autant d’éléments constituant des espaces qui assurent une meilleure qualité de vie pour les citoyens exposés aux chaleurs accablantes.
(Ville de Montréal. (2017). Plan d’adaptation aux changements climatiques de l’agglomération de Montréal 2015-2020 : Les constats.)
Conseil régional de l’environnement de Montréal Année. Tout droit réservé. Politique de protection de la vie privé.